Après avoir implanté un DS Store à Téhéran en début d’année et signé en juin dernier l’accord final de coentreprise avec son partenaire iranien historique Iran Khodro pour la production de 3 modèles Peugeot, le groupe PSA a posé hier « la 3ème brique de son retour en Iran« . Jean-Christophe Quemard, directeur de la région Moyen-Orient Afrique de PSA a annoncé avoir signé un accord cadre avec le constructeur Saipa en vue de la création d’une coentreprise qui produira et distribuera des véhicules Citroën. Le dirigeant n’a pas précisé quels seront les trois modèles produits mais il a indiqué qu’ils seront issus de la plateforme CMP1 et que la C-Elysées n’en fera pas partie.
La coentreprise sera détenue à parité par les deux constructeurs et dotée d’une capacité d’investissement sur 5 ans de 300 millions d’euros couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur, allant de la R&D à la distribution dans un réseau dédié à la marque.
Les véhicules seront produits dans l’usine de Kashan, « usine la plus moderne d’Iran« , dont PSA deviendra propriétaire à hauteur de 50% aux côtés de Saipa. Les véhicules seront destinés au marché local mais également exportés dans les pays de la région.
M. Quemard a précisé que la production démarrerait en 2018 avec un niveau d’intégration locale de pièces de l’ordre de 40%. Ce niveau devra ensuite passer à 60% dans les deux ans qui suivent le lancement pour grimper ensuite au-delà de 70%. Un tel niveau d’intégration locale suppose la production de moteurs sur place, a indiqué M. Quemard. Ces moteurs seront communs aux marques Peugeot et Citroën comme d’autres pièces puisque le groupe PSA vise une mutualisation du sourcing en Iran pour gagner en compétitivité.