Selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les ventes de véhicules neufs diesel ont encore diminué en juin. La parité entre les commercialisations de modèles essence et diesel est ainsi presque atteinte.
par Alice THUOT
2016 est synonyme de véritable rupture pour le marché français du véhicule particulier neuf puisque, depuis le début de l’année, la part des modèles diesel dans les ventes totales n’a cessé de s’éroder. À titre d’exemple, en mars, les commercialisations de véhicules neufs animés par un moteur diesel n’ont jamais atteint leur plus bas niveau depuis deux ans pour représenter à peine 51 % des immatriculations totales.
L’histoire se répète en juin, mois durant lequel les diesel ont pesé pour un peu plus de 52 % des ventes globales. À titre de comparaison, en juin 2014, les diesel pesaient pour 63 % des ventes totales en juin 2015 et 65 % en juin 2014. Sur le 1er semestre, 53 % des VP neufs vendus l’ont été en diesel, contre 58 % lors de cette même période en 2015, 64 % en 2014. Le pic avait été atteint en 2012, année pendant laquelle le diesel représentait 73 % du marché total.