L’industrie automobile secondaire cherche à attirer plus de femmes pour combler la pénurie de travailleurs qualifiés dans le secteur. L’Association des industries de l’automobile (AIA) a présenté dans ce sens son rapport sur l’avancement des femmes dans l’industrie de l’automobile vendredi au Collège St. Clair de Windsor.
Un texte de Édith Drouin
Seuls 6,4 % des emplois dans les métiers spécialisés sont occupés par les femmes. Une réalité qui touche aussi le secteur secondaire de l’automobile, qui emploie 400 000 personnes. Ce secteur comprend notamment la fabrication, la remise à neuf, la distribution, le commerce de détail ainsi que l’installation de pièces de véhicule et d’équipement.
Le but du rapport est de comprendre pourquoi il y a si peu de femmes dans l’industrie automobile secondaire et de trouver des solutions pour en attirer davantage.
Pour ce faire, l’AIA a invité 40 femmes du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l’Ontario et de l’Alberta à des séances de discussion.
Une industrie « de gars »
Ce qui est ressorti dans ces séances, c’est d’abord que les femmes sentent qu’elles doivent travailler plus fort que leurs collègues masculins pour prouver qu’elles sont compétentes. Les clients ont par exemple souvent tendance à s’adresser à leurs collègues masculins.
Même à l’intérieur des entreprises, elles rapportent qu’on présume souvent qu’elles occupent des postes stéréotypés de femmes. Certains de leurs collègues attribuent aussi leur recrutement à la volonté de l’employeur de satisfaire à un quota de femmes.
Lire la suite : http://ici.radio-canada.ca