En 2021, la moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en Europe devra se situer à 95g de CO2/km en cycle NEDC.  Et la future cible à atteindre devrait prochainement faire l’objet d’une proposition législative. Mais pour le représentant des consommateurs européens, le Beuc, il est essentiel que les institutions européennes fixent pour prochaines cibles les propositions déjà avancées de 75g de CO2/km en 2025 et 45g de CO2/km en 2030. « Des objectifs contraignants de réduction des émissions de CO2 en Europe sont indispensables pour inciter au déploiement des technologies économes en carburant », estime le Beuc.
A plusieurs reprises, les constructeurs automobiles ont prévenu qu’il  devrait  répercuter par des hausses de prix au moins une partie des investissements nécessaires pour répondre à de tels objectifs. Pour le Beuc néanmoins, cette hausse de prix sera rapidement compensée par les économies que pourront réaliser les consommateurs sur leur consommation de carburant.
C’est ce que démontre une étude du cabinet Element Energy réalisée pour le Beuc  sur les véhicules à moteur thermique. Sans préciser quelles technologies pourraient être déployées d’ici 2025, le cabinet estime qu’elles entraîneront à cette date un surcoût moyen à l’achat de 710 euros sur un véhicule essence et de 310 euros sur un véhicule Diesel (par rapport à 2015). Mais ce surcoût pourrait être compensé dès la première année d’utilisation du véhicule grâce à des économies de carburant situées entre 450 et 712 euros pour le véhicule essence et entre 332 et 504 euros pour le véhicule Diesel. Sur une période de 16 ans de détention, le cabinet chiffre l’économie totale à minium 5 914 euros pour un véhicule essence et à minimum 4 409 euros pour un véhicule Diesel par rapport à 2015.

Vers une convergence de TCO entre électrique et essence