Quand une entreprise va mal, la presse a tendance à incriminer le PDG… si c’est une femme.
Les journaux doivent eux aussi faire leur aggiornamento pour combattre le sexisme. Une étude passionnante publiée par la Fondation Rockfeller montre que lorsqu’une entreprise va mal, la presse a tendance à faire porter la faute sur le PDG lorsqu’il s’agit d’une femme, et beaucoup moins quand il s’agit d’un homme.
Pour prouver ce travers médiatique, la Fondation Rockfeller a rassemblé les articles publiés dans la presse écrite et digitale concernant des entreprises en difficulté présentant une situation comparable. Quand le PDG est une femme, sa responsabilité est mise en cause dans 80% des cas. Quand c’est un homme, le ratio tombe à 31%.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0211454496667-le-buzz-des-etats-unis-les-femmes-pdg-ont-plus-mauvaise-presse-que-les-hommes-2040005.php?51S7EgAIfCtVVXk6.99#xtor=CS1-26