Depuis la révolution industrielle, à travers les différentes étapes de la mondialisation, les entreprises ont été au cœur du système d’organisation économique. Or, ce système de production/consommation vit une phase de questionnements fondamentaux qui ne proviennent plus uniquement du champ de l’économie politique (marxisme, libéralisme théories de l’État) et de celui plus récent, du management, mais aussi de deux autres champs bien définis : d’une part, les sciences du vivant, et d’autre part, les sciences humaines.
En clair, les enjeux climatiques et les enjeux d’égalité femmes-hommes représentent deux agendas qui influencent les stratégies et les positionnements des entreprises tout autant que celles des institutions publiques, associations, syndicats, organisations patronales, universités, médias…
Ces questionnements fondamentaux insistent à la fois sur les conséquences globales de ce système en termes de consommation/destruction des ressources naturelles et sur les dysfonctionnements et les externalités négatives en termes d’utilisation inadéquate des ressources humaines.
Dès lors, il apparaît opportun de contribuer à provoquer une réflexion stratégique à moyen et long termes sur la durabilité économique de l’environnement humain des entreprises et de faire évoluer les comportements individuels des dirigeants et des salariés au sein de l’entreprise pour une optimisation des ressources. Pour ce faire, il faudra tenir compte des évolutions sociologiques comme l’intégration des générations X à Z aux différents marchés du travail – classique, émergents, collaboratifs, participatifs- ; les engagements extra-professionnels des individus et la reconnaissance de leur responsabilité sociétale par les entreprises.