La loi fixe au 31 décembre 2017 la date limite pour se mettre en situation d’accueillir 40 % de femmes administrateurs. Si les sociétés du CAC 40 respectent l’obligation, les grosses ETI de plus de 50 millions ont plus de difficulté.
Le compte à rebours a commencé pour les chefs d’entreprises de plus de 500 salariés dont le chiffre d’affaires a atteint 50 millions d’euros au cours des trois derniers exercices. Fin décembre prochain, il devient obligatoire pour les conseils d’administration des entreprises de s’être mis en situation de compter 40 % de femmes. Une mesure décidée il y a six ans par la loi « relative à la représentation équilibrée au sein des conseils d’administration », dite loi Copé-Zimmermann . Problème : si la prise de conscience est réelle au sein des sociétés cotées les plus importantes, la situation est moins favorable pour les grosses ETI et les structures publiques contraintes aux mêmes obligations depuis 2012.
Les sociétés non cotées en retard
Selon le dernier rapport du Haut Conseil à l’égalité , le champ d’application de la loi concerne 520 sociétés cotées sur le marché réglementé dont le siège est en France et 397 entreprises non cotées. A fin 2016, l’Ifa et Ethics & Boards ont calculé que, pour le SBF 120, le nombre de femmes administrateurs atteint 38,4 %, en hausse de 43 % par rapport à 2013. Les AG de 2016 ont même nommé 110 femmes contre 71 hommes. La loi semble donc respectée.
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