En février dernier, RégionsJob faisaient paraître une étude révélant qu’un tiers des salariés français (31%) avait obtenu une augmentation de sa rémunération au cours de l’année précédente contre un quart des salariées françaises (25%).
Ces chiffres venaient conforter les données produites deux ans plus tôt par l’OIT montrant, dans 38 pays, un accroissement de la part dite « inexpliquée » (c’est à dire ne relevant pas de différences de secteur, statut, métier ou temps de travail) des écarts de salaire entre femmes et hommes au cours de la vie active des individus. Autrement dit, à côté des freins qui ralentissent la carrière des femmes et peuvent expliquer en partie que leur rémunération évolue moins et moins vite que celle des hommes, force est de constater qu’à niveau d’expérience, de statut et de responsabilités équivalent, les femmes obtiennent moins d’avancement et moins d’augmentations (à la fois en fréquence et en montants).
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