Mercredi 13 juillet, ce sont deux femmes qui pourraient s’adjuger des places de premier plan dans l’arène politique britannique : la conservatrice Theresa May (dont l’unique concurrente était une femme) au poste de premier ministre et Angela Eagle, qui a déclaré vouloir prendre la tête du parti travailliste.
Le contexte mondial lui-même semble porteur. Aux Etats-Unis, la course présidentielle américaine est fortement marquée par la présence de la candidate démocrate Hillary Clinton. Et dans l’espace européen, l’influence d’Angela Merkel, la chancelière allemande, se fait toujours sentir.
Mais cette arrivée réalisée ou pressentie de femmes à des postes politiques décisifs pourrait être moins le signe d’une promotion que d’une situation de crise. C’est en tout cas ce que suggèrent les résultats convergents d’études réalisées par des universitaires sur le monde de l’entreprise ces dernières années.
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