Les femmes sont habituées à être sous-representées dans le monde des affaires. D’autant plus à des postes de direction : comex, conseil de surveillance, directoire… La deadline de la loi Copé-Zimmermann est fixée en janvier 2017 et le quota de 40 % de femmes dans les conseils de surveillance ne sera probablement pas atteint. Quelles places ont ces femmes seules aux boards. Quel est le regard de leurs collaborateurs ? Que ressentent-elles ? Témoignages.
Angélique Lenain, 41 ans, vit bien le fait d’être la seule femme à siéger au conseil de surveillance de cinq sociétés différentes. Elle est directrice associée de Jaïna Capital, société qui investit dans des start-ups mais aussi directrice générale de l’entreprise d’optique Sensee. Ancienne avocate d’affaires, elle est une habituée des milieux masculins « C’est dommage ce manque de mixité, ce n’est pas forcément bon pour les entreprises. Et pour celles que je côtoie, ce n’est même pas dans le viseur ». Également d’investisseure via sa société Azulis Capital, Christine Mariette travaille plutôt dans le monde des PME, tout aussi masculin, composé d’entreprises familiales assez fermées. Pour elle, « les quotas sont le seul moyen d’accéder à la parité, on devrait aller directement aux 50 % ». « En France, deux leviers font avancer le débat, le FISC et la loi. Tout le monde attend le dernier moment pour se bouger », affirme Nadine Deswasière, administratice indépendante et ancienne directrice générale chez Nestlé.
Lire la suite de ce articles par Julie Falcoz
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