. Cette édition de l’Observatoire SKEMA sur la féminisation des entreprises est riche d’enseignements, avec les premiers effets de la loi Marie-Pierre Rixain sur la féminisation des comités exécutifs des entreprises du CAC40.
Les points clés de l’étude :
– L’exclusion des femmes de l’olympe de la gouvernance d’entreprise du CAC40 perdure : les femmes occupent 6,25% et les hommes occupent 93,75% des 80 postes de Président et/ou Directeur Général des entreprises du CAC40
– Les premiers effets de la loi Rixain : en 2024, les femmes représentent 27,98% des membres des plus hautes instances de gouvernance (Comex) des entreprises du CAC40 (contre 9,5% en 2014) En 2024, 5 entreprises ont 40% ou plus de femmes au comex.
– La diminution du plafond de verre pour accéder aux comités exécutifs : les femmes représentent en moyenne 27,98% des comités exécutifs du CAC40 alors qu’elles représentent 37,95% de la population Ingénieurs & Cadres, vivier traditionnel de recrutement des dirigeants. En 2024, l’épaisseur du plafond de verre est de: 9,97. En 2008, ce plafond de verre était de 21,82 (6,3% de femmes dans les comex et 28,12% dans la population cadres), ce plafond a quasiment été divisé par plus de 2 en 16 ans.
– Mixité et performances financières et extra-financières : la féminisation des entreprises a des effets positifs sur la rentabilité opérationnelle, la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et sa Responsabilité Environnementale. Cette corrélation est plus forte avec la féminisation des effectifs et de l’encadrement qu’avec le comité exécutif.