La langue française reste fondamentalement phallocentrique. Pas étonnant que le masculin prédomine aussi socialement.
Interdiction des discriminations en matière d’embauche, de rémunération et de déroulement de carrière, dispositions sur la parité, contrat pour la mixité des emplois: on ne compte plus les mesures adoptées en faveur de l‘égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Si celles-ci ont permis d’observer certains progrès, des inégalités perdurent.
Un long chemin reste en effet à parcourir. Les propositions qui fleurissent dans les programmes des candidat·e·s à l’élection présidentielle le laissent entendre, les chiffres le démontrent de façon claire. L’observatoire des inégalités estime ainsi qu’en France, les hommes continuent de gagner en moyenne 23,5% de plus que les femmes, et que près de 11% de ces écarts de salaires relèvent tout simplement de « discriminations pures ».
C’est un fait: si l’égalité formelle entre les femmes et les hommes semble acquise, l’égalité réelle reste franchement à atteindre. Qu’est-ce qui peut expliquer qu’en dépit de tous ces efforts, de toutes ces initiatives, tant reste encore à accomplir?
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